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Pascale

Saint-Roch, Québec

Source : Francis Fontaine Photographe - Vivre en Ville

Pascale et son conjoint ont choisi de s’installer dans un ancien secteur industriel en pleine transformation. Il y a encore de nombreux terrains vagues et peu de commerces. Ils sont toutefois visionnaires : « Le quartier idéal, c’est ici, mais dans dix ans. »

Il y a bientôt deux ans, la petite famille de Pascale, qui a passé d’un à deux enfants, a élu domicile dans les Écopropriétés Habitus de l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres, à Québec. Par minimalisme, ils ont préféré une maison de ville, bien localisée, à une plus grande maison isolée, dans un quartier éloigné de leurs emplois, des commerces et des grands parcs de Québec. Pour Pascale, c’était quelque chose de logique. « Tu chauffes moins dehors, tout est plus rapproché, plus efficace », souligne-t-elle.

Avant cela, le couple a tenté de revenir vers son coin d’origine, dans un quartier résidentiel de l’arrondissement Les Rivières de Québec. Les trajets de 45 minutes en vélo pour se rendre au travail, dans le centre de la ville, ont toutefois semblé plus longs quand la famille s’est agrandie. « Les critères avant et après la famille changent », précise Pascale. 

Le couple a cherché un endroit plus proche de leurs emplois, tout en étant familial et écologique, et qui leur permette d’aller au parc à pied avec les enfants avant le souper. C’est comme ça qu’ils ont arrêté leur choix sur cette maison de deux étages ayant un accès qui donne directement sur le trottoir. Ils sont maintenant voisins du parc linéaire de la Rivière-Saint-Charles et près des quartiers dynamiques de Saint-Roch et de Limoilou. Source : Francis Fontaine Photographe - Vivre en Ville

Si la famille connaissait une insécurité financière, ce serait assurément à l'automobile qu'elle renoncerait, l’utilisant déjà si peu. Et quand les enfants seront en âge d’aller à l’école? « On va s’arranger pour aller les porter à pied ou en vélo. S’il faut acheter une girafe ou une remorque de vélo pour les amener, on le fera. » Les parents sont heureux, car une piste cyclable longe la rivière Saint-Charles et se rend jusqu’à l’école du quartier. 

Bien que l’absence de commerces accessibles à pied pose parfois problème – « C’est un projet d’aller à la boulangerie » –, la construction en cours d’une autre passerelle pour rejoindre le quartier de Limoilou et les commerces de la 3e Avenue devrait faciliter les courses pour la famille. « Il y a tout ce dont tu as besoin sur la 3e Avenue. »

Les 52 logements des Écopropriétés Habitus sont répartis dans quatre bâtiments disposés de façon à créer une grande cour partagée centrale où les enfants peuvent se retrouver spontanément, sans avoir à traverser de rue. Source : Francis Fontaine Photographe - Vivre en Ville

« L’esprit de petite communauté, ça vaut très cher pour moi. Ça fait toute la magie ici. On se parle, on s’entraide, on se connaît. » C’est ce que Pascale appelle l’échelle humaine. Cette communauté d’entraide, ils ne la cherchaient pas, mais c’est ce qu’ils ont trouvé et qui les retient maintenant. 

Les coursives, ces corridors extérieurs, sont un beau terrain de jeu pour les enfants qui s’y élancent sur vélo et trottinette. Source : Francis Fontaine Photographe - Vivre en Ville 

Quand un problème se pointe, la petite communauté se serre les coudes et s’active à trouver des solutions, comme lorsqu’ils se sont regroupés pour qu’un laitier passe chaque semaine. Ce sera peut-être même le tour d’une boulangerie ou d’une ferme maraîchère bientôt. 

« J’aime l’idée d’unir nos forces. On peut se rendre des services mutuellement. Je me vois bien passer toute ma vie ici », confie Pascale.

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