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Clémentine

La Petite-Patrie, Montréal

Source : Mélissa Tremblay - photographe professionnelle - Vivre en Ville

L’entrée dans la parentalité a rendu Clémentine sensible à la ville d’une toute autre manière: « Je vois des choses que je ne voyais pas avant. Quand je marche maintenant, je me dis : “Ah tiens! Il va pouvoir jouer à cet endroit-là, faire du vélo ici.” »

Avant la naissance de son fils, il y a un peu moins de deux ans, son conjoint et elle n’avaient pas le réflexe ni l’intérêt de sortir dans la ruelle, mais, depuis le confinement, ils ont soudainement rencontré tous les voisins de la ruelle. C’est ce qu’elle appelle « l’effet bébé ».

« Ce qu’on découvre en ce moment, c’est que notre quartier, au lieu de le regarder seulement vers la rue, on peut aussi le regarder vers le réseau de ruelles, comment il foisonne de vie et d’enfants. ». Source : Mélissa Tremblay, photographe professionnelle - Vivre en Ville

Clémentine, originaire de la France, a souvent déménagé lorsqu’elle était enfant, mais une tendance demeurait : vivre au centre des villes et villages où ses parents décidaient de poser pied.

Comme la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre, elle aussi tenait à s’installer là où ça bouge et où tout peut se faire à pied.  « J’aime être chez moi pour être calme et sereine, mais quand je sors dans la ville, c’est ce que j’attends. Qu’elle soit animée, dynamique, attractive. » Clémentine et son conjoint se sont donc installés dans le quartier La Petite-Patrie, à Montréal.

Clémentine et son conjoint se sont projetés dans mille scénarios : vivre dans une tour au centre-ville, retaper un duplex, trouver une petite maison dans un quartier central. C’est finalement l’achat d’une copropriété de trois chambres à coucher dans l’arrondissement Rosemont - La Petite-Patrie qui répondait le mieux à leur besoin de jeune couple, qui envisageait à moyen terme d’élever une famille. Source : Mélissa Tremblay, photographe professionnelle - Vivre en Ville

Leur quartier leur plaît, mais rien n’est parfait : « Maintenant, avec un enfant, on s'étonne à rêver d’avoir un jardin. » Ils voient également le besoin pour un rangement à poussette et à vélos. Un logement au rez-de-chaussée avec une petite cour pourrait convenir davantage. Mais l’espace extérieur privé n’a pas besoin d’être grand, puisque « la ruelle devient un peu une extension du jardin ». 

Source : Mélissa Tremblay, photographe professionnelle - Vivre en Ville

Clémentine énumère avec beaucoup de détails tout ce qui est proche de chez elle : le métro, la pharmacie, la banque, l’épicerie... C’est la raison pour laquelle son conjoint et elle ont fait le choix de ne pas s’acheter d’auto et d’utiliser plutôt les transports en commun, l’autopartage et le vélopartage. Ils sont tout de même heureux d’avoir accès à une case de stationnement au sein de leur immeuble pour accueillir la visite. 

Pour dénicher leur nouveau foyer, le jeune couple a parcouru à pied le quartier pour connaître les logements qui se construisaient. Leur choix s’est arrêté sur un immeuble de huit logements, répartis sur quatre étages. Leur logement comprend trois chambres - une rareté en ville -, une terrasse, un balcon, de grandes fenêtres. Il n’est pas très grand, mais l’espace est optimisé : « Il est très très bien dessiné, divisé. Il n’y a pas de perte d’espace. Tout fonctionne. »

Le confinement des derniers mois a permis à la nouvelle petite famille de découvrir une communauté au sein de leur quartier. Ils souhaitent que ce soit le début d’un voisinage heureux.

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